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Les colères de Sonci : poème introductif des poèmes de la colère Les Colères de Sonci (vers libres) Naufragé sur Terre ! Je suis un rescapé, Un paria intégré, Un regard différent, Qui ferme ses paupières, Une voix qu'on entend, Qui choisit de se taire. Naufragé sur Terre ! Je suis un prisonnier, Captif de mon système, Pieds et poings liés, Du berceau aux chrysanthèmes. Naufragé sur Terre ! Je suis un voyageur, Qui n'a pas de frontières, Un homme qui espère, Que demain sera meilleur. Naufragé sur Terre ! Je suis un bâtisseur, Qui veut

Fabric of a mantle ragged by darker hours Tiring of a claymore held by exhausted hands, Kneeling down as the wieght of countless endeavours, Slowly twists the swirls of a righteous mind. Relentless wanderer in a world withering, Gardener of a land, in a blackening spring. Fearless lance crushing down the fearful cutthroats ! Enlightened tip strinking ! When the demonspawn bloats. They see you and they thrive upon your iron will, Stars radiate cold-blood as you fight back filthies, Harmony and Greatness rain down on your glory, But darkness wore you out as you fell off this hill. They twisted the worthy, with a cursed mass, Unyielding bear

Les poèmes de la colère 2 - Ricochet. Des effusions de sang entachent les nouvelles, Au journal de vingt heures, une vision de haine, Je revois Guillotin au chevet de la reine, et mes frères de loi qui cherchent une querelle. Des jets de pierres tombent sur l'égide tactique, Sous les yeux carnassiers des caméras du monde, L'une d'elles ricoche. Et emporte une vie dans sa course furibonde. Les boucliers se dressent. Une charge. La panique. Partagés à nouveau entre chaos et ombre, Sous les pavés le sable, et le règne des sabres. La jeunesse brisée se heurte sur les piques, Des phalanges de h

Blanche Etoile Polaire, je vogue aveuglément, Sur vos ailes diaphanes comme ferait un amant. Guidez-moi, ouvrez-moi, menez-moi plus avant, Je serai à l'octave de votre firmament. Laissez la connaissance emplir mes hémisphères, Laissez mes créations dans l'oubli ou l'enfer, Laissez-moi rebâtir le réel de mon choix, Laissez-moi repartir avec Elle ou sans moi. Je pense à elle et deviens fou. Je te veux ! Je veux battre la mort, Je veux battre les cieux. Mon Eva... évadée, par ma faute, égarée. Mon innocence tâche ma culpabilité. Ma folie déflorée, incidence, ainsi

J'avais perdu le feu qui gravait mes pensées, Sur les braises des mots, sur le bout de ma langue, Française. Plus d'éclat et d'éclair, j'échangeais. "Mon temps et ton argent sauront se ménager" Semaine après semaine, en courbant mon échine, J'ai petit à petit oublié qui j'étais. Ne pas faire de vers, ne jamais en parler, "Nous désirons la rose mais pas les épines" Ma folie des grandeurs, mais en pire, elle empire, Il me fallait gagner, telles étaient mes devises, Hélas pour être riche l'évidence me brise : François doit triompher, et Sonci doit mourir

Je regarde le monde, de mon oeil fanatique, Et je vois une tache, infidèle République, Qui ne cesse de rire, de mon empire antique, De mon rêve de fureur, mon état Islamique. Etrange citoyens qui n'obéissent pas à Dieu ! Quand je pointe mon arme, on se doit de plier. Pourquoi ces gens se dressent, ne baissent pas les yeux ? Mais enfin j'ai une arme ! Arrête de te moquer. Il rie et je le tue. Qu'il meure, ce chien qui pense ! Je crache et crache le plomb, j'ai raison, ils ont tort, Mon Dieu est avec moi. Il les punit de mort. Mon fusil, leurs cerveaux, elle est douce, la vengeance. Je gagne la bataille mai

Sonnet pour Pierre. J'ai lu tes mots d'amour à l'aube de ma vie. "Quand vous serez bien veille, au soir, à la chandelle"? As-tu déjà tenté de séduire une belle ? Tes défauts à eux seuls me faisaient ennemie ! Tu me menaces alors de tomber dans l'oubli, De rentrer dans l'histoire comme étant la pucelle Refusant le bonheur parce que trop rebelle, Pour être par ton corps à jamais avilie ! Quand passeront les ans, et quand tu seras mort, Ne compte pas sur moi pour pleurer sur ton sort. Tu as voulu mon coeur, tu as gagné ma haine. Quand passeront les sièc

Diane masquée. Le bruissement des arbres au creux de mon oreille, Mes chevilles et poings comme veinés de sève, L'odeur de mes cheveux dans le vent qui si lève, Et mon corps dénudé comme offrande au Soleil. Une femme sauvage offerte aux éléments ? Une jeune fille en fleurs qui ne veut qu'être belle ? Demoiselle nonchalante au regard indolent ? Ou haute incarnation d'un esprit plus rebelle ? Ô toi qui me regardes, en quoi peux-tu comprendre ? Envoûté par la chair tu ignores les cendres, Regarde autour de toi se noircir et monter Et danser devant moi cet é

Le Chant de Séléné (Vers Libres - Holorimes) Tu me regardes, cent fois, cherchant la douceur dans ma roche blême. Cherchant les soeurs, dans ma souche, blâme, l'astre qui te garde, sans foi. Je ne fus jamais mère, encore moins de démons, Mais confus et amer, à coeur loin du pardon, Tu me penses bourreau de ta nuit. Fume, danse, héros de ta folie. Crois-tu que je ne sens pas tous tes malheurs, en bas ? J'ai vu les amants, en amas, toutes les soeurs, en ébats. Et ces sons... Leurs coeurs moirés de fiel, les hommes qui succombent, Les peurs noires comme ciel, om&eacut